En ce 13 mars de l’an de grâce 2013, j’ai le plaisir de vous annoncer l’élection de notre nouveau pape François 1e (Marignan 1515. Zut, c’est un reflexe conditionné !) et la publication de mon dernier livre « Créer de la valeur à moindre cout. Le toolkit de l’innovateur » publié chez Pearson.
Pour dire les choses simplement, le toolkit de l’innovateur est une méthode de travail en sept étapes pour renforcer l’efficacité du processus d’innovation et générer un flux régulier d’innovations en créant de la valeur à moindre coût. L’idée centrale du livre est que, certes, on peut créer de la valeur à partir de ses travaux de recherche, mais chacun sait que c’est une manière couteuse d’arriver à créer de la valeur. Or pour qui est éveillé à ce qui bouge dans son environnement (marché, clients, concurrence, économie, règlementation, politique, société…) et un peu doué pour transformer ces opportunités en innovations, il y a moyen de créer beaucoup de valeur à moindre cout. Mais pour qui ne se sent pas aussi bien doté par la nature qu’Edison ou Steve Jobs, un peu d’aide dans cette tache ardue peut se révéler précieuse et c’est justement cette aide que le toolkit de l’innovateur à la prétention d’apporter. Celui-ci est un assemblage d’outils choisis à bon escient et organisés de manière logique au sein d’une méthode robuste qui ne doit rien au hasard car elle suit à la lettre les meilleurs pratiques du management de l’innovation.
Cette méthode à nécessité six ans de recherche et d’expérimentation dans des dizaines d’entreprises de toutes tailles et de tous secteurs qui ont fait confiance à l’auteur et aux étudiants du mastère spécialisé en management de la technologie et de l’innovation d’EMLYON. Ces derniers ont, en effet, appliqué avec succès la méthode à des problèmes d’innovation concrets très variés qu’on peut résumer en sept missions clés:
Mission 1 : Formaliser et mettre en place une démarche d’innovation.
Mission 2 : Stimuler la créativité.
Mission 3 : Trier les idées trop nombreuses.
Mission 4 : Se différencier.
Mission 5 : Se diversifier.
Mission 6 : Réguler le flux d’innovations.
Mission 7 : Trouver des relais de croissance pour les start-ups
Concernant sa structure, le toolkit de l’innovateur comporte sept étapes qui s’enchaînent sans empêcher les retours en arrière.
1) Détermination du champ d’innovation, pour orienter ses efforts.
2) Audit d’innovation pour faire le bilan des forces sur lesquelles l’entreprise pourra compter pour innover et des faiblesses qu’elle devra compenser.
3) Heuristiques pour générer des pistes d’idées d’innovation.
4) Tri des idées pour éliminer celles qui se trouvent hors des limites de l’épure.
5) Classement des idées pour avoir une idée de leur positionnement relatif en termes d’intérêt pour l’entreprise.
6) Choix des idées en fonction du meilleur rapport bénéfice/sacrifice qu’elles présentent.
7) Mise en œuvre des projets pour concrétiser les idées en tenant compte des changements qu’elles induisent.
Je remercie toutes les entreprises qui ont accepté le principe de cette expérimentation et tous les participants du mastère qui ont participé au mission de mise en œuvre du toolkit en entreprise. Je remercie Olivier Demure, Pierre Florent et Thomas Kreczanik, conseils en innovation à la Chambre de Commerce et d’Industrie de Lyon pour avoir participé activement à l’identification d’entreprises partenaires de cette recherche et avoir suivi les expérimentations.
Je souhaite enfin aux habitués de ce blog une bonne lecture et bonne application de « Créer de la valeur à moindre cout. Le Toolkit de l’innovateur » fourni avec des feuilles de calcul qui doivent beaucoup à Adrien Cellier, participant de la promotion 2012 du mastère spécialisé en management de la technologie et de l’innovation d’EMLYON.
Paul Millier
Le 13 mars 2013
Cher Paul VII (par le nombre d’ouvrages si je ne m’abuse), je vais me précipiter en librairie à mon retour (je ne suis pas sûr que la sortie soit mondiale mais qui sait Boston est une ville hautement intellectuelle). François le premier va rester François ce qui est a la fois plus correct (jamais un premier avant au moins un deuxième) et plus facile à entendre pour nous les Français… Que le 13/3/13 vous soit aussi favorable!