Les étudiants du mastère management de la technologie et de l’innovation d’EMLYON reviennent d’un intense learning trip à Boston qui a été une fantastique expérience d’innovation entrepreneuriale.
Premier électrochoc du lundi avec la découverte de l’écosystème de Boston tout entier organisé pour créer des contacts et des relations d’aide entre des financeurs et des entrepreneurs qui lèvent plusieurs millions de dollars pour créer leur entreprise.
Dès le premier jour, participation à l’Innovation Day (FAID) organisé par la chambre de commerce franco américaine dans les locaux du Medialab au MIT. Electrochoc d’entendre la passion et l’émotion avec lesquelles les entrepreneurs parlent de leur entreprise. Nombreux contacts, nombreux échanges dès le premier jour.
Electrochoc entrepreneurial du mardi avec la visite de deux start-ups du net. La première, Yesware est 100% américaine qui propose des outils informatiques pour les vendeurs nous raconte son ascension fulgurante, le rôle clé des premiers embauchés et l’implication des collaborateurs. Electrochoc à la vue des locaux à la Google avec cuisine open space et salle de yoga. Oui oui, ca existe ! La deuxième crée par Eymeric un Français serial entrepreneur de Boston qui propose un service de tri de photo. Il a provoqué un Electrochoc social en nous expliquant que son problème était plus de fidéliser ses collaborateurs que de les virer! Eymeric ne reviendra pas en France, ce pays on paralyse l’emploi par tout un arsenal de règlementation sensé le protéger et ou il faut deux mois de tracasseries administratives pour créer une entreprise alors qu’il faut une journée aux USA.
Electrochoc ensuite chez nos voisins suisses avec la visite de Swissnex l’Innovation Hub de la Suisse à Boston ou nous avons découvert l’énergie que nos amis suisses développent pour transférer leur technologie aux USA et créer de la valeur en aidant des start-up a se développer localement.
Electrochoc ensuite avec le cours d’entrepreneuriat passionné de Paul Mc Manus et Ian Mashiter deux professeurs de Boston University qui nous ont initié à l’émergence de l’idée entrepreneuriale. Pédagogie bluffante, on aurait dit deux profs du mastère MTI d’EMLYON tellement c’était bon !!!
Electrochoc juridique mercredi avec deux lawyers du cabinet Choate qui nous ont recu dans un building majestueux sur le port et nous ont expliqué en quoi la règlementation américaine favorisait l’emploi au lieu de le détruire. Exposé ensuite d’un spécialiste de la propriété industrielle pour sensibiliser à l’importance de la discipline.
Dans la foulée rencontre avec deux alumni d’EMLYON installés à Boston. Le premier, Patrick Marquis MBA 88, a créé son entreprise dans le domaine médical et le second Gabriel Hugon MSc 2012 est business developer dans une entreprise de téléphonie. Electrochoc de constater la relation à l’entreprise des collaborateurs qui n’ont que deux semaines de vacances par an et qui s’impliquent totalement dans leur travail dans lequel ils voient un mode d’accomplissement personnel.
Electrochoc du soir avec le café des entrepreneurs ou les gens se retrouvent autour d’une bière gratuite pour networker et ou les cartes de visites s’échangent à toute allure. Il est impressionnant d’assister à la dynamique des contacts qui se créé à ces occasions.
Electrochoc industriel du Jeudi avec la visite de Dassault Systèmes. Réception parfaitement organisée, accueil et discours par la responsable marketing and sales and strategy et un show technologique en 3D époustouflant.
Deuxième Electrochoc de la journée sur le campus de Babson College ou les étudiants ont compris la finance entrepreneuriale sans chiffres de manière lumineuse avec le professeur Les Charm.
Electrochoc du vendredi matin à Northeastern University ou le professeur Charles Hofacker nous a fait comprendre le digital de manière magistrale en revenant aux fondements des spécificités de cette activité dématérialisée. Quelle clarté! Une vraie leçon de pédagogie.
Grand choc de l’après midi avec la découverte du Mass Challenge la machine Bostonienne à créer des start-ups innovantes. Chaque année le Mass Challenge reçoit des milliers de candidatures en ligne, en présélectionne environ 400 qui passent devant un jury qui sélectionne 128 start-ups qu’ils accélèrent en les confiant à des mentors aguerris jusqu’à la création de l’entreprise. D’un seul coup ce sont des dizaines d’entreprises qui n’existaient pas l’année d’avant qui se mettent à créer de la valeur sur le territoire. Un vrai bulldozer quasiment entièrement financé par le privé. A quand ça a Lyon? Nous avons recueilli des indices !!
Poursuite de l’electrochoc, financier cette fois, avec la rencontre avec cinq business angels et venture capitalists d’un grande ouverture d’esprit entrepreneurial qui nous ont prouvé que les financeurs américains ne sont pas des banquiers déguisés qui étouffent les start-ups en leur interdisant de prendre des risques. Révélation d’un venture capitalist français établi à Boston qui a pointé une énorme différence des systèmes d’aide à l’entrepreneuriat innovant entre les USA et la France. En France toutes les aides au démarrage des start-ups innovantes viennent de fonds publics ce qui créé ce comportement ou on attend que tout vienne toujours d’en haut. Aux USA au contraire toutes les aides au démarrage sont privées et si les privés soutiennent une start-up alors celle-ci peut parfois recevoir des fonds publics. En résumé toute la différence tient au fait qu’en France le système repose sur une démarche Top-Down alors qu’aux USA c’est du Bottom-up.
Electrochoc sportif du vendredi soir avec le match de basket des Boston Celtics contre les New-York Knicks. 20 000 personnes à TD Garden dont 21 élèves du MSMTI d’EMLYON. Grandiose !
Et pour nous remettre dans l’ambiance du retour sur le vieux continent, Air France nous envoie avant le départ un SMS nous informant que l’avion aurait deux heures de retard, donc plus de correspondance à l’arrivée. Retour sur terre dur dur avant de prendre l’air !!!
Cela devait être grandiose ! Je vais peut être re-signer pour un MS pour imposer un peu plus mon style 😉
Génial !
Si j’avais su, j’aurais attendu quelques mois de plus pour faire le master !
Pedro,como vês, não citei o Sto Agostinho. Aliás, não conheço essa citação dele.Agostinho, grande santo da Igreja, mas também consciente do que era, é muito natural que aplicasse esse dito de Jesus, a ele próprio. Não o concebo de outra forma. A mim, não me cabe excluir ninguém. Já bastam as exclusões que faço. Por motivos mesquinhos, tantas vezes.
Your story was really intromafive, thanks!
Que d’électrochocs ! L’EM devrait ouvrir un MS Innovation règlementaire pour bousculer la réglementation Française et permettre à nos entrepreneurs d’être tout autant dynamique en France.
En tous cas, belle expérience à Boston mais attention aux cardiaques 😉